A l’heure de la digitalisation, quel trésorier ne rêverait pas de vérifier en quelques clics ses factures de cash management ? L’accessibilité des formats BSB (Bank Service Billing) est désormais suffisante pour justifier le lancement d’un projet d’automatisation du contrôle des prestations de cash management, estime Gaëlle Parquic, Associate Director chez Redbridge Analytics.

La vision d’un contrôle automatisé de la facture bancaire est trop souvent abandonnée sur la croyance, en partie erronée, que les banques ne peuvent pas transmettre un relevé de frais suivant un standard dématérialisé. Chaque trésorier a bien entendu parler des formats BSB (TWIST, EDI, Camt.086), qui peuvent facilement être intégrés dans un outil. Mais ils ont surtout retenu les discours plein d’inertie de leurs chargés de comptes, prompts à citer l’inadaptation des chaînes de facturation bancaire, pour doucher leurs espoirs.

Qu’en est-il réellement de la capacité des banques à transmettre en 2019 une facture de cash management selon un standard dématérialisé ? L’accessibilité des formats BSB (Bank Service Billing) s’est considérablement développée ces deux dernières années. Elle est désormais suffisante pour justifier le lancement d’un projet d’automatisation du contrôle des prestations de cash management. En effet, un projet fait sens dès lors que le taux de couverture dépasse 50 % des frais de cash management versés par le groupe à l’échelle mondiale. Ce seuil est rapidement atteint en s’appuyant sur ses banques principales.

Il y deux ans, Redbridge lançait HawkeyeBSB, la première plate-forme de vérification automatique des relevés de frais bancaires opérationnelle à l’échelle mondiale. Cet outil est aujourd’hui utilisé par les trésoreries de 30 groupes internationaux en Europe et aux Etats-Unis. Il traite chaque mois des relevés de frais en provenance de 42 groupes bancaires et de 99 pays. Depuis son lancement, HawkeyeBSB a analysé pas moins de 334.000 relevés de frais bancaires émis pour 30.000 comptes et représentant une facture totale supérieure à 300 millions de dollars.

En accompagnant les entreprises dans la mise en œuvre de leurs projets d’automatisation du contrôle des frais de cash management, les équipes de Redbridge ont constaté qu’il était aussi simple de demander à son banquier de recevoir sa facture dématérialisée que ses relevés de comptes (MT940).

La clé de la réussite sera de lancer votre projet sans attendre que votre banque vous approche pour vous informer que la facture dématérialisée des services de cash management est disponible. Soyez actif en contactant votre banque et en exposant votre plan. Enfin, soyez convaincu que Redbridge a à cœur de vous aider à réussir !

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