Financements corporate – Plus d’une direction financière sur deux  envisage de faire évoluer prochainement sa structure financière, selon une enquête réalisée par Redbridge dans le courant de l’été 2016 auprès de 64 entreprises.

Plus d’une direction financière sur deux envisage de faire évoluer la structure de financement du groupe dans les prochaines années

  • Durant l’été 2016, Redbridge a interrogé 64 directions financières de groupes français sur l’évolution de leur structure de financement et leurs relations avec les prêteurs bancaires et non bancaires.
  • Le panel se compose pour l’essentiel d’ETI, aux cotés de 4 groupes du CAC 40 et 14 groupes du SBF 120 hors CAC 40.
  • Les trois quarts des sociétés interrogées ont une structure d’endettement mêlant financements bancaires et désintermédiés.
  • Un quart du panel se finance exclusivement auprès des banques.

Le financement de la croissance s’accompagne le plus souvent d’une diversification des sources de financement

  • La volonté de diversifier ses sources de financement constitue le principal motif d’évolution de la structure d’endettement, devant le financement de la croissance.
  • La corrélation entre ces deux réponses souligne que les entreprises entendent bien financer la croissance future en diversifiant plus largement leur structure d’endettement.
  • Au-delà, les réponses tendent à confirmer que les renégociations des termes et du coût de la dette, ainsi que le renforcement du bilan, ne sont plus l’enjeu principal pour les entreprises françaises.

La relation avec les prêteurs bancaires et non bancaires est jugée très satisfaisante par les entreprises

Les directions financières peinent à comprendre les enjeux de side business au fondement de la relation avec les partenaires bancaires

Un effort pédagogique s’impose sur les instruments de dette désintermédiée

  • Plus de la moitié des directions financières reconnaissent ne pas connaître l’appréciation de leur risque de crédit par leurs principaux prêteurs (56 %), se privant ainsi d’engager toute négociation sur les financements sur des bases objectives.
  • À minima, plus d’un tiers des répondants reconnaît avoir une compréhension limitée sur les instruments de dette désintermédiée.
  • La confiance en la bonne compréhension des financements bancaires est remise en cause par le fait que les répondants méconnaissent le rating interne attribué par leurs principaux prêteurs.
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