En progression constante depuis quatre ans, la part des financements obligataires dans l’endettement des corporates du SBF 80 (SBF 120 auquel l’on soustrait les groupes du CAC 40) s’est stabilisé l’an dernier, à 66 %. Ce pallier ne signifie pas pour autant un arrêt de la dynamique de désintermédiation des financements. Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ont largement animé le marché des placements privés l’an dernier, sur des tickets de taille plus modeste (inférieur à 50 millions d’euros en moyenne).