L’organisation et la performance des fonctions supports comptent parmi les enjeux de la croissance des entreprises de taille intermédiaire (ETI). A ce titre, nombreux sont les directeurs financiers à s’interroger sur le dimensionnement optimal de leur trésorerie. La fonction trésorerie existe rarement au sein des petites entreprises. La responsabilité des paiements, la gestion des relations bancaires et le suivi de la trésorerie est assurée au quotidien dans les petites structures par le département comptable. A mesure que l’entreprise grandit, la fonction trésorerie apparaît et, avec elle, la question des ressources à y consacrer.

 

Pour le compte d’un client, Redbridge a récemment passé au crible l’organisation de la fonction trésorerie au sein de dix ETI pour la plupart présentes à l’international et réalisant un chiffre d’affaires compris entre 1 et 6 milliards d’euros. Les enseignements de l’exercice sont les suivants :

  • Les Trésoreries Groupes des sociétés interrogées se composent de 4 à 10 employés à temps plein (hors fonction trésorerie locale). Ce nombre varie en fonction des activités gérées (cash management, financements, risques financiers…), de l’implantation géographique et du nombre de partenaires bancaires. A l’international, peu d’ETI disposent de fonctions dédiées à la trésorerie, ces activités étant principalement gérées par du personnel comptable ou des responsables financiers locaux.
  • La segmentation Front Office / Middle Office / Back-Office n’est pas aussi répandue que ce que l’on pourrait imaginer. En effet, la taille des équipes de ce type d’entreprises ne permet pas « encore » cette organisation segmentée. Surtout, les ETI souhaitent conserver de la polyvalence au sein de leur équipe trésorerie.
  • Les ETI privilégient des outils de trésorerie en mode Cloud (Public ou Privé) connus pour être des outils standards, avec peu, voire aucun développement spécifique possible. En retour, ces outils sont plus rapides à déployer.
  • Pour une majorité de ces ETI, la culture cash est un sujet majeur. C’est pourquoi, bien que les méthodes et les horizons varient d’une entreprise à l’autre, une grande majorité des répondants ont mis en place un processus de prévision de trésorerie, souvent fondé sur Excel.

 

D’une manière générale, l’enquête démontre la transition à l’œuvre au sein de chaque département trésorerie vers une spécialisation croissante des tâches, afin de répondre aux problématiques spécifiques de l’organisation (gestion des risques, gestion des moyens de paiements, centralisation du cash, etc.).

Tout l’enjeu pour ces organisations de trésorerie en pleine mutation est de tendre vers un modèle capable d’intégrer de nouvelles organisations, dans le cadre d’opérations de croissance externe domestiques ou internationales. Cela implique de bien définir les bases sur lesquelles l’organisation de trésorerie doit reposer. En résumé, l’enjeu n’est autre que de créer le substrat de la croissance.

Un résumé de l’enquête est à télécharger ci-dessous :

Benchmark Trésorerie – Modalités et synthèse des résultats

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