Interface repensée, tableaux de bord prêts à l’emploi, productivité renforcée… Gaëlle Parquic présente les dernières améliorations de notre outil de suivi des frais bancaires HawkeyeBSB, conçues pour donner plus d’autonomie aux utilisateurs et accroître la réactivité face aux écarts de facturation.

En 2025, pourquoi le thème des frais bancaires s’impose-t-il comme une priorité pour les directions financières ?

Gaëlle Parquic : Les entreprises évoluent dans un environnement de plus en plus incertain : volatilité des taux, tensions sur les financements, incertitudes sur les prévisions d’activité. Dans ce contexte, piloter activement la relation bancaire devient un levier stratégique de résilience.

Et cela passe nécessairement par un suivi rigoureux des frais de cash management. Ce n’est pas une option ni une tâche secondaire : c’est une responsabilité naturelle du trésorier. Chaque euro versé aux banques doit pouvoir être justifié. Pourtant, dans de nombreuses entreprises, cette mission reste insuffisamment adressée – non par manque d’intérêt, mais faute de moyens adaptés. Les directions financières manquent d’outils, de ressources formées ou de temps à consacrer à un suivi qui reste perçu comme trop chronophage.

Dans ce schéma, les factures bancaires sont sous-exploitées, les écarts entre tarifs négociés et prix facturés passent inaperçus, et la visibilité sur la relation bancaire reste partielle, aussi bien pour la trésorerie centrale que pour les filiales.

Quelle est votre lecture des outils d’analyse des frais bancaires existants sur le marché ?

Beaucoup d’entreprises considèrent avoir « coché la case » du suivi bancaire en s’équipant d’un TMS intégrant un module dédié. C’est une démarche logique, car les directions financières cherchent à centraliser leurs outils. Mais refuser par principe tout ajout fonctionnel ou tout outil complémentaire, c’est parfois se priver d’une vraie efficacité opérationnelle.

En pratique, ces modules sont souvent lourds à mettre en œuvre, leur couverture reste partielle, et surtout, ils ne permettent pas une lecture compréhensible et homogène des factures émises par les différentes banques. Or, sans vocabulaire unifié, il est compliqué de mener une analyse riche d’enseignements.

Chez Redbridge, nous sommes convaincus que le suivi des frais bancaires exige une granularité et une approche spécifiques que peu de systèmes offrent aujourd’hui. Ce n’est pas une question de remplacer l’existant, mais de le compléter avec un outil dédié, conçu pour répondre à cet enjeu précis. Parfois, faire un pas de côté technologique, c’est ouvrir la voie à un véritable saut de performance.

C’est dans cette logique que HawkeyeBSB a été créé ?

Exactement. À l’origine, HawkeyeBSB a été conçu pour répondre à un besoin très concret exprimé par le terrain : celui des trésoriers en quête de visibilité et de contrôle sur leurs frais bancaires. L’outil a été co-construit avec eux, en lien étroit avec nos équipes conseil spécialisées en cash management.

Ces experts avaient besoin d’une solution robuste pour analyser les factures bancaires, détecter les écarts avec les conditions tarifaires négociées ou les prix de marché, et simuler les économies réalisables.

HawkeyeBSB n’est donc pas un outil né d’un cahier des charges logiciel classique, mais d’un besoin opérationnel partagé entre praticiens. Aujourd’hui, il est utilisé par plus d’une centaine de groupes internationaux et permet de décrypter les factures bancaires sur un périmètre très large, couvrant plus de 110 pays et  575 couples banque-pays.

Qu’est-ce qui rend l’outil particulièrement performant en 2025 ?

En 2025, l’un des grands atouts d’HawkeyeBSB, c’est la mise à disposition d’un reporting Power BI conçu spécifiquement pour les utilisateurs de la plateforme. Il ne s’agit pas d’une simple fonctionnalité intégrée, mais d’un véritable livrable : un tableau de bord prêt à l’emploi, pensé par nos équipes pour répondre aux principales questions que se posent les trésoriers.

Ce reporting offre une synthèse instantanée, lisible et standardisée des données clés : coûts par banque, par pays, par type de service… En un clic, l’utilisateur accède à une vision claire de sa consommation de services bancaires. Ce format facilite grandement le partage en interne – avec les trésoriers locaux, la direction générale – mais aussi en externe, avec les partenaires bancaires.

C’est un outil de pilotage opérationnel autant qu’un support de dialogue, qui permet de diffuser une information homogène et fiable à tous les niveaux.

Et sur le plan de l’ergonomie et de l’autonomie utilisateur ?

C’est un axe clé. Nous avons retravaillé toute l’interface pour qu’elle soit exploitable en toute autonomie, sans besoin de formation poussée. Grâce au mode SaaS, un utilisateur peut se connecter et en quelques minutes accéder à ses périmètres, ses dashboards, et commencer à travailler.

Nous avons aussi développé une approche multi-utilisateur, pour impliquer les trésoriers locaux. C’est essentiel : ce sont eux qui ont la meilleure connaissance du terrain, et ils doivent pouvoir suivre leurs coûts, détecter les anomalies, et dialoguer plus efficacement avec leurs banques.

Vous avez également élargi la cible des entreprises pouvant tirer bénéfice de votre outil ?

L’idée est que nos capacités technologiques ne soient plus réservées aux grands groupes, multibancarisés et présents dans de nombreux pays ou disposant d’un grand nombre de filiales. Notre outil est financièrement intéressant en termes de retour sur investissement même pour des groupes qui n’ont que quelques relations bancaires et monopays.

Quelles sont les prochaines évolutions prévues pour la plateforme ?

Nous revisitons actuellement l’approche d’analyse des écarts entre les conditions tarifaires négociées et les prix effectivement facturés. L’objectif est de proposer une identification dynamique des écarts, plus fluide et plus intuitive pour l’utilisateur.

Concrètement, cette nouvelle fonctionnalité permettra d’avoir, en un clin d’œil, une vision synthétique des écarts bancaires : sur quels services, avec quelles banques, et à quelle hauteur. Ce sera un outil puissant de contrôle et de dialogue, conçu pour gagner en réactivité et en transparence.

Son lancement est prévu pour l’automne 2025, et il marquera une étape clé dans notre mission : aider les trésoriers à reprendre la main sur la qualité et l’audit de leur relation bancaire.

En conclusion, quelle vision portez-vous pour l’avenir du suivi des frais bancaires ?

Notre ambition, c’est de rendre le suivi bancaire aussi stratégique et automatisé que le suivi budgétaire ou les prévisions de trésorerie. Il faut sortir de la logique d’audit ponctuel pour aller vers un pilotage continu, partagé, documenté.

Avec HawkeyeBSB, nous voulons donner aux trésoriers les outils d’analyse et de dialogue qui leur manquaient. Pas uniquement pour économiser, mais pour reprendre la main sur un domaine trop longtemps laissé de côté. Et ça, ce n’est plus réservé aux grands groupes. Nous rendons cela possible pour tous.

 En bref

  • + de 110 pays et 575 couples banque-pays intégrés dans l’outil
  • 300 millions € de factures monitorées chaque mois
  • 2 000 milliards € analysés depuis la création
  • Tarification basée sur le nombre de couples banque-pays
  • Reporting avancé PowerBI intégré
  • Fonction de réconciliation automatique prévue pour la rentrée 2025 – soyez les premiers à en bénéficier !

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HawkeyeBSB White Paper

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