Pourquoi le Pay by Bank est-il en plein essor ?
Pendant des décennies, les entreprises ont privilégié la carte bancaire comme moyen de paiement principal, en assumant ses coûts et les risques liés à la fraude. Mais cette situation évolue.
Pendant des décennies, les entreprises ont privilégié la carte bancaire comme moyen de paiement principal, en assumant ses coûts et les risques liés à la fraude. Mais cette situation évolue.
Gabriel Lucas, membre de l’équipe conseil en paiement de Redbridge, décrypte les facteurs qui font le succès du Buy Now Pay Later (BNPL) auprès des commerçants et détaille ses perspectives sur la réglementation et la consolidation des acteurs de cette solution. Cet entretien a été initialement publié dans le rapport « Buy Now, Pay Later – Report 2025 » du magazine The Papers.
Domingos Antunes, responsable trésorerie et financement du groupe Décathlon, nous dévoile comment l’enseigne a repensé son organisation de trésorerie en misant sur la donnée comme levier stratégique. Retour sur cette transformation conçue avec Redbridge pour accompagner la montée en compétence de l’équipe, réduire les risques, optimiser le pilotage financier et, pour la suite, cibler des économies.
Cet article a également été publié dans La Lettre du Trésorier du mois de mars 2025. Force est de constater que l’affacturage inversé (reverse factoring) n’a pas décollé en France. Si en 2023, le volume des créances mobilisées a atteint 427 milliards d’euros, l’affacturage inversé n’a contribué qu’à hauteur d’à peine 3 % à la production totale et stagne en volume depuis 2020, selon l’Association des sociétés financières.
La migration à la norme ISO 20022 va permettre la transmission d’informations plus riches et mieux structurées dans les paiements. Adoptée par les infrastructures de marchés au niveau des échanges européens (Target2 et Euro1/Step1), et le monde du correspondent banking, via les messages SWIFT (projet CBPR+ pour Cross-Border Payments and Reporting Plus), cette norme exige notamment une structuration différente des adresses véhiculées dans les messages de paiement, afin d’améliorer l’efficacité des outils de conformité.
L’essor du commerce en ligne s’accompagne d’une hausse du volume des paiements transfrontaliers observé par les commerçants, qui soulève plusieurs questions. Faut-il laisser les acheteurs situés en dehors de la zone monétaire supporter les commissions de change sur leur achat ? Faut-il leur proposer une solution de conversion directement intégrée au paiement ? Voire, faut-il proposer un panier directement libellé dans la devise de l’acheteur ? A la convergence des mondes du paiement et du change, nous explorons les options ouvertes aux commerçants, en analysant en quoi elles peuvent aider – ou pas – à optimiser les coûts et maximiser les revenus.
Nombre de commerçants sont confrontés à un défi monétique, lié à l’élargissement de la gamme des moyens de paiements offerts à la clientèle mené sur une architecture vieillissante. Optimiser sa monétique nécessite d’impliquer les départements trésorerie, marketing et informatique. Pas toujours simple ! Dans ce contexte, l’orchestration des paiements propose une solution pratique, consistant à unifier les différentes méthodes de paiement et les prestataires au sein d’un système unique et optimisé. Cette intégration garantit que les paiements sont acheminés par les canaux les plus efficients, ce qui permet d’améliorer l’expérience client et de réduire les frais d’encaissement. Qu’en est-il vraiment ?
Alors que le développement durable s’impose comme un enjeu clé à l’échelle mondiale – particulièrement en Europe – les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) restent encore peu visibles dans l’industrie des paiements. Dans cet article, nous analyserons en détail des exemples concrets d’initiatives ESG dans les paiements et partagerons quelques réflexions sur la manière dont le secteur peut s’emparer d’un sujet aussi stratégique. Cet article a été initialement publié dans le magazine The Paypers.
Revivez les temps forts des Journées de l’AFTE des 25 et 26 novembre à travers notre série de quatre articles et une vidéo dédiés aux sujets suivants : Les relations bancaires, L’IA appliquée à la trésorerie, La remise des prix du meilleur mémoire de finance, Les Trophées de l’AFTE, Et les innovations de Redbridge en matière de structuration des données au service des trésoriers.
Pour Redbridge, Laurent Bonhomme et Sébastien Schweickert livrent tous les détails de l’expérience réussie d’optimisation des prévisions de trésorerie du Groupement Les Mousquetaires grâce à un modèle d’intelligence artificielle prédictive. Le projet, initié il y a cinq ans, fournit des résultats tangibles et durables grâce à l’investissement d’une équipe de trois experts. Une belle illustration des défis posés par l’intégration de l’intelligence artificielle aux processus de trésorerie.
Lors des Journées de l’AFTE 2024 au CNIT, un atelier d’une grande richesse a exploré le thème essentiel des relations bancaires. À travers les interventions de Jean-Christophe Sautereau , directeur trésorerie et financement chez SMCP – Sandro, Maje, Claudie Pierlot, Fursac , Chloé Audrin, directrice financement et gestion des relations bancaires chez Air Liquide et Arnaud Morgant, responsable clientèle corporate chez Société Générale Corporate & Investment Banking, les participants ont pu approfondir leur compréhension des leviers d’une relation bancaire équilibrée.
L’AFTE a remis hier ses tous premiers Trophées. Pour cette première édition l’objectif était clair : mettre en avant des projets et des équipes, plutôt que de récompenser un individu. Comme l’a souligné Benoît Rousseau, administrateur de l’AFTE et directeur de la trésorerie et des assurances de Bel, « le métier de trésorier est un métier collectif ».
Avec son Pacte vert lancé en 2019, la Commission européenne a fait de la lutte contre le changement climatique un objectif prioritaire. Mais cette ambition a un prix. Les besoins de financements, notamment en titrisation transition énergétique, sont estimés à 1.000 milliards d’euros sur 10 ans et devront en partie être pourvus par le secteur privé. Dans son rapport pour réformer et relancer la croissance durable en Europe, Mario Draghi a désigné la titrisation parmi les instruments à relancer pour relever les ambitieux défis de transition énergétique des 27. Il est vrai qu’en matière de titrisation verte, l’Europe a pris un sérieux retard sur les États-Unis, et même sur la Chine.
Gabriel Lucas, directeur chez Redbridge Debt and Treasury Advisory, aborde le sujet de l’augmentation de la fraude amicale et des rétrofacturations (les chargebacks frauduleux), en dévoilant quelques stratégies pour y remédier. Cet article a été initialement publié dans le magazine The Paypers.
Le rapport Draghi sur la compétitivité européenne* est sans équivoque : « Pour augmenter la capacité de financement du secteur bancaire, l’UE doit relancer la titrisation ». La Commission Européenne vient, en réponse, de lancer une consultation** ciblée sur le fonctionnement du marché de la titrisation.