Le régulateur britannique appelle à remplacer les indices LIBOR d’ici fin 2021

L’annonce au beau milieu de l’été d’un possible abandon des indices LIBOR à l’horizon fin 2021 soulève des inquiétudes au sein des banques et des entreprises. Le 27 juillet, Andrew Bailey, président de la Financial Conduct Authority (FCA), l’organisme chargé de la régulation du LIBOR depuis avril 2013, a appelé au remplacement de la série de taux de référence du marché monétaire des principales devises internationales (USD, GBP, JPY, CHF et de manière plus limitée EUR). Jugeant indispensable de préparer sans attendre la transition vers des indices plus pérennes et crédibles, le régulateur britannique s’est bien gardé de livrer ses directives. Le projet de remplacement est risqué, opérationnellement et juridiquement.

« Le cash management s’affranchit progressivement des enjeux de relation bancaire », Alexandre Bousquenaud, Redbridge

Pour Alexandre Bousquenaud, senior director – conseil en trésorerie chez Redbridge, les trésoriers ont aujourd’hui tendance à concentrer leurs opérations de cash management auprès d’un nombre restreint de partenaires, ainsi qu’à diminuer le nombre de leurs comptes bancaires et à centraliser plus largement leurs liquidités.

POBO / COBO, la centralisation de trop

La centralisation à tous crins a jusqu’ici été promue pour réduire les coûts et améliorer la traçabilité des paiements. Cela reste vrai pour les centrales POBO / COBO, mais il aujourd’hui possible de parvenir à des bénéfices sensiblement identiques plus simplement, estime Raphaël Leprette, senior director chez Redbridge

Schuldschein, gare aux promesses non tenues

Depuis plusieurs mois, les banquiers font la promotion tous azimuts du Schuldschein auprès des entreprises en quête de diversification de leurs financements. Leurs arguments ? Un marché liquide, un financement à moindre coût, une exécution rapide grâce à une documentation simple et standardisée. La réalité est plus nuancée.

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