Financement SBF 120 – Des corporates (plus que) prêts à financer leur croissance
Les 98 corporates du SBF 120 ont continué de lever de la dette, sans pour autant l’investir, révèle l’étude des rapports annuels des principaux groupes cotés français.
Les 98 corporates du SBF 120 ont continué de lever de la dette, sans pour autant l’investir, révèle l’étude des rapports annuels des principaux groupes cotés français.
En progression constante depuis quatre ans, la part des financements obligataires dans l’endettement des corporates du SBF 80 (SBF 120 auquel l’on soustrait les groupes du CAC 40) s’est stabilisé l’an dernier, à 66 %. Ce pallier ne signifie pas pour autant un arrêt de la dynamique de désintermédiation des financements. Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ont largement animé le marché des placements privés l’an dernier, sur des tickets de taille plus modeste (inférieur à 50 millions d’euros en moyenne).
Deux points méritent une attention particulière. Les conséquences du Brexit sur les clauses d’évènement négatif majeur (Material Adverse Change ou MAC) et la clause d’illégalité du LMA.
L’annonce du Brexit a initié un mouvement record de fuite vers la qualité et une hausse de la volatilité sur les marchés de crédit. Le point sur la situation au 27 juin 2016.
TPE – Publié il y a un an, le règlement européen relatif aux commissions d’interchange pour les opérations de paiement par carte précise que les consommateurs réglant avec une carte co-badgée (CB/Visa-Mastercard) peuvent sélectionner la marque qui traitera leur transaction. Cette disposition destinée à favoriser la concurrence entre les marques est entrée en vigueur le 9 juin 2016. Toutefois, le nombre de commerçants ayant adapté à ce jour leurs terminaux de paiement pour se conformer à la nouvelle réglementation est anecdotique.
Le marché français des titres de créances négociables (TCN), principal marché de titres à court terme en zone euro, se modernise. La réforme du cadre juridique préparée sous l’égide du Comité Place de Paris 2020 vise à mettre ce marché à la portée d’un plus grand nombre d’émetteurs en France et à l’étranger. Sont notamment ciblées les entreprises de taille intermédiaire, « qui représentent une part importante de la croissance et de l’emploi, et ont clairement vocation à accroître leur recours aux marchés financiers », souligne la Banque de France dans son dossier technique de présentation de la réforme.
Seule l’autorisation en France du surcharging permettrait aux commerçants de contrer l’impact de l’envolée des commissions d’interchange des cartes commerciales émises par le Groupement des Cartes Bancaires, écrit Emmanuel Léchère, Head of Market Intelligence, Redbridge DTA.