
Résultats de l’enquête AFTE-Redbridge – Organisations de trésorerie / La révolution digitale
Des enquêtes exclusives, un point régulier sur l’actualité et des témoignages de professionnels des mondes de la trésorerie et de la finance d’entreprise à retrouver sur cette page ou dans notre publication mensuelle ‘La Lettre des directions financières’.
Les candidats au placement privé doivent arbitrer les différents critères intrinsèques à ce financement, notamment lorsque les prêteurs souhaitent garantir leurs engagements avec des sûretés, écrivent Augustin Huyghues Despointes et Philippe Gatti.
Financement bancaire – La concurrence entre prêteurs est favorable aux corporates, mais les résultats en demi-teinte des stress tests pourrait affecter prochainement l’octroi de crédit de certaines banques européennes, écrit Muriel Nahmias, Senior Director, Conseil en Financement.
Rares sont les programmes d’affacturage inversé qui fonctionnent efficacement en France. De nombreuses déceptions peuvent toutefois être évitées en observant quelques règles simples, estime Grégoire de Blignières, associate chez Redbridge.
Deux points méritent une attention particulière. Les conséquences du Brexit sur les clauses d’évènement négatif majeur (Material Adverse Change ou MAC) et la clause d’illégalité du LMA.
L’annonce du Brexit a initié un mouvement record de fuite vers la qualité et une hausse de la volatilité sur les marchés de crédit. Le point sur la situation au 27 juin 2016.
TPE – Publié il y a un an, le règlement européen relatif aux commissions d’interchange pour les opérations de paiement par carte précise que les consommateurs réglant avec une carte co-badgée (CB/Visa-Mastercard) peuvent sélectionner la marque qui traitera leur transaction. Cette disposition destinée à favoriser la concurrence entre les marques est entrée en vigueur le 9 juin 2016. Toutefois, le nombre de commerçants ayant adapté à ce jour leurs terminaux de paiement pour se conformer à la nouvelle réglementation est anecdotique.
NEU CP – Emmanuelle Trichet, chef du service des Titres de créances négociables à la Banque de France, répond aux questions de Redbridge sur la création du marché des NEU CP et ses enjeux pour le financement des entreprises.
À l’instar d’autres banques européennes, Natixis vient d’annoncer la facturation de certains dépôts de grandes entreprises en réponse à la politique de taux négatifs menée par la BCE. Cela repose la question de la légitimité du floor à 0% appliqué au taux de référence pris en compte dans le calcul des intérêts des emprunts, estime David Laugier, Chief Operating Officer de Redbridge DTA.
Optimisation de dette – Le marché des Negotiable European Commercial Paper ou NEU CP (prononcé New CP) offre aux émetteurs corporates un financement court terme alternatif aux facilités bancaires usuelles. Il s’ouvre depuis peu aux entreprises non-investment grade comme aux entreprises non-notées, permettant à ces entités de générer d’importantes économies de charges financières.
Le marché français des titres de créances négociables (TCN), principal marché de titres à court terme en zone euro, se modernise. La réforme du cadre juridique préparée sous l’égide du Comité Place de Paris 2020 vise à mettre ce marché à la portée d’un plus grand nombre d’émetteurs en France et à l’étranger. Sont notamment ciblées les entreprises de taille intermédiaire, « qui représentent une part importante de la croissance et de l’emploi, et ont clairement vocation à accroître leur recours aux marchés financiers », souligne la Banque de France dans son dossier technique de présentation de la réforme.
Par David Laugier, Chief Operating Officer, Redbridge Debt & Treasury Advisory. Au début de l’année 2016, l’équipe de bfinance DTA, composée de spécialistes du conseil en financement-trésorerie, a pris le nom de Redbridge Debt & Treasury Advisory. Cette transition symbolise une nouvelle étape du développement de notre activité.
Selon un sondage mené début mars par L’Observatoire Redbridge auprès de 31 grands remettants français, 55 % ont observé une baisse du coût de leurs encaissements monétiques trois mois après l’entrée en vigueur du règlement interchange. La stratégie de la Commission européenne consistant à limiter les mécanismes d’interchange sur les paiements par carte pour provoquer une baisse des frais payés par le commerçant sur ce mode de paiement est loin d’être atteint…
L’analyse d’Augustin Huyghues Despointes, Associate Director & Muriel Nahmias, Senior Director, Redbridge DTA. Les opérateurs des marchés du crédit bancaire comme obligataire redoutaient en ce début d’année que la reprise naissante du crédit observée en 2014 et 2015 dans la zone euro soit de courte durée. Il n’en est rien. Les marchés sont ouverts et liquides. Les composantes du crédit (spread, coupon) sont orientées à la baisse, à l’image de l’obligation de 500 millions d’euros à 3 ans placée par Sanofi avec un coupon de 0% fin mars…
Frais bancaires – En observant que les services de cash management fournis par les banques aux entreprises constituent somme toute une gamme assez classique et homogène, il est légitime de se demander pourquoi leur règlement échappe au circuit classique d’approbation de la facture, écrit Tamir Shafer, Senior Director, Redbridge DTA.
Seule l’autorisation en France du surcharging permettrait aux commerçants de contrer l’impact de l’envolée des commissions d’interchange des cartes commerciales émises par le Groupement des Cartes Bancaires, écrit Emmanuel Léchère, Head of Market Intelligence, Redbridge DTA.